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mardi 31 mai 2011

Maintenir le cap


Ça marche l'exercice d'acceuillir le coté de soi qui résiste a se mettre en action... Je suis fidèle a mon objectif d'entrainement de minimum 3X sem: la sem. dernière j'ai fait 4 sorties a pied ou a vélo et cette semane j'en suis déjà a 3 (marches et vélo!) A coup de 1h00 d'exercice en moyenne! Faut dire que l'arrivée de quelques jours de beau temps aide beaucoup: c'est pas difficile de choisir d'être dehors!
Et ça a marché aussi au travail. J,ai travaillé a acceuillir le côté de moi qui procrastinait quand il venait le temps de compléter une tâche administrative totalement ennuyante: compléter mes statistiques. J,ai rattrapé mon retard et suis a jour!!! Pour moi c'est tout un exploit! Bon voyons si je maintien le cap! Je vous en reparle!
Demain soirée spéciale. Ben recoit un méritas lors de la soirée gala de son école. C'est pas rien quand on est dyxlexique! Et de ce côté on a eu acces, via la maison de la famille de Beloeil, a des cours pour maximiser l'utilisation de ses logiciels: Word Q, Antidote, et Inspiration. Grâce a l'exercice fait a la maison de préparer une liste de mot pour la composition d'un texte sur les romans policiers, Ben a obtenu tout près de la note moyenne de sa classe et ça en français, sa bête noire! Lui aussi il garde le cap. Cette première année de secondaire devrait se terminer avec des notes de passage dans toutes les matières... Bravo mon Ben!

lundi 23 mai 2011

Entrainement et motivation!

Ça y est c'est parti! Le beau temps aidant, j'ai débuté mon entraînement pour la marche! Direction mise en forme pour les montagnes Française (et direction perte de poids, histoire de porter mes robes d'été!): 3 jours d'affilé: 1h15 de vélo, suivi, le lendemain de 1h15 de marche rapide avec sac à dos et bâtons (on me regardait comme si j'étais une extra terrestre) et ce soir un 45 min de marche rapide au Boisé des douzes, accompagné de mon adorable fille... J'ai le vent dans les voiles. Déjà mon objectif de semaine est atteint.... mais pourquoi pas le dépasser! On verra! J'ai sorti mon agenda et mes petits auto-collants: histoire de laisser une trace de ma progression et de me récompenser!
Faut dire que la semaine dernière j'ai fait un exercice lors de ma rencontre bi-mensuelle de CNV. On y travaillait l'auto-empathie. Et j'ai choisi ce sujet pour pratiquer: j'étais déçue de moi de n'avoir pas encore commencé mon entrainement. Ça fonctionne aussi dans les dialogues avec soi-même, la CNV. En moi il y avait 2 besoins, pas nécessairement irréconciliables. Dans le coin gauche: besoin de repos, de détente, de paresse... et dans le coin droit: besoin de débuter mon entraînement, de m'activer, de cheminer vers mon objectif de mise en forme pour retourner marcher copostelle dans un an! Et en moi s'était amorcé un match de lutte assez féroce! Dans l'exercice j'écoutais et acceuillais mes 2 besoins, sans les condamner. Je cheminais jusqu'à eux en passant par mes émotions, et aussi par mes pensées chacal( mes reproches envers moi-même) J'en suis arrivé à me faire une demande qui répondait à mes 2 besoins, sans en condamner aucun. Je suis arrivé à remettre en question mes comportements plutôt que mes besoins. Et là je me suis fixé comme objectif de faire 3X 45 minutes d'exercice par semaine, pour débuter: il sera bien temps d'augmenter la cadence, un peu plus tard quand la routine sera installée. Alors voilà: ça a marché! Je crois que la force de cet exercice vient non du fait de la demande (je m'en étais fixé souvent des objectifs plutôt réalistes), mais bien de l'écoute et de l'acceuil de l'ensemble de mes besoins! Je crois que c'est un bon truc pour se motiver et arrêter de procrastiner!(je l'essaye aussi pour arriver à me garder à jours dans l'ennuyante tâche de rentrer mes statisiques au travail... je vous en reparles!)

Petit mot à mes lecteurs qui ont commenté mon blog

précédent: merci de vos partages. Ça me confirme dans mon objectif de bâtir une relation égalitaire avec mes jeunes... Pour ce qui est de ma mère je lui laisse sont trip d'égo(si ça lui fait du bien)! J'ai pas le goût de me battre contre ça!
Carmen

dimanche 22 mai 2011

L'Intergénérationnel... ou la dépendance d'envers les parents!

Depuis quelques jours je me pose une question. Avec le temps, quand s'installe la maturité, devient-on un égal de ses parents? Ou bien reste-t-il pour toujours un palier infranchissable entre les générations? Notre avance de 20-25-30 ans sur notre enfant nous place-t-il dans une case "supérieure" rendant cette relation à jamais inégale? En fait parvient-on a s'affranchir totalement d'un relation de dépendance envers ses parents?
Mes enfants sont encore trop jeunes (tous aux études) pour que je puisse répondre avec certitude, mais en regardant comment évolue ma relation avec ma fille, il me semble qu'on arrivera a développer sous peu ce genre de relation égalitaire, de réciprocité: 2 adultes que se respectent, où toute trace de dépendance s'est effacée...

Dans ma vie j'ai rencontré des jeunes qui avaient une expérience de vie et une maturité qui dépasse de loin leurs aînés (des jeunes-matures) et des personnes âgées très peu matures (des vieux-bébés). Alors pour moi, il est probable(et même souhaitable) que l'on puisse développer avec ses parents ou ses enfants une telle relation égalitaire. Est-ce que je me leurre? J'attends vos commentaires sur le sujet, vos propres expériences avec les générations en amont ou en aval...
Carmen

lundi 9 mai 2011

Ils aprennent autrement... ces enfants dyslexiques!

Benjamin , mon fils cadet a reçu un diagnostic de dyslexie alors qu'il était en 5ième année du primaire. En 6ième année il a reçu son portable du ministère de l,éducation, avec les logiciels qui l'aident a poursuivre une scolarité normale. À notre petite école de quartier, Ben a reçu tout l'encadrement nécessaire pour apprendre a utiliser ces nouveaux outils, et se préparer pour la grande école! On pensait que ça irait de soi, l'intégration a sa nouvelle école "avec" les outils adaptés a ses besoins spéciaux, vu toute l'aide reçue au primaire.... Mais non c'était pas gagné! On s'est vite apperçu que, si la dyslexie est de plus en plus connue, la manière d'aider ces élèves n'est pas intégrée. Les profs n'ont pas la formation pour ajuster leur enseignement a cette réalité.
Et voilà que samedi, la maison de la famille de McMasterville, avec de la bonne volonté et zéro budget, à organisé un mini colloque GRATUIT sur les troubles d'apprentissage,adressé aux parents, aux jeunes, aux enseignants...Malgré une nuit blanche aux urgence, avec ma fille (12 heures d'attente pour se faire dire que c'est rienstress, fatigue, suites d'un bon rhume!!!) je me présentais a ce colloque! Au début je me suis demandé ce que je faisait là: n'aurait-il pas été plus sage d'aller me rouler dans ma doudou??? Mais surprise: j'ai adoré! Les conférences étaient enrichissantes et variées. J,ai découvert que la dyslexie pouvait être vue comme un atout, puisque les jeunes qui en sont porteurs, deviennent des êtres persévérants, créatifs, fonceurs, entreprenants. Leurs efforts pour se maintenir a la hauteur du fonctionnement des autres, les rends prêts a affronter et réinventer la vie,et le monde du travail. Ils sortent des sentiers battus et font les choses autrement. On nous a dit qu'entre un physicien dyslexique et un autre sans dyslexie, la NASA préfère le premier, vu son aptitude a l'effort et a la créativité! Et que dire d'une Annie Brocoli, qui dans un discours rempli d'émotions (j'en ai eu les larmes aux yeux) nous a livré un témoignage vibrantde fierté de ses réussites et de sa percée dans le monde artistique!
Tous les intervenants nous parlaient de l'importance d'accompagner notre jeune dans le développement d'une estime de soi solide, axé sur ses forces: les arts, le sports, les autres matières cmme l'histoire, les sciences...) Ils parlaient de la force de la différence, même si a l'adolecence les jeunes souhaitent être pareils aux autres! Et pour finir on nous a parlé de la charte des droits de l'enfant, où on nous a précisé que chaque enfant a droit a une égalité des chances à une éducation normale. Forts de ces droits, nous devenons tout a fait légitimés de nous battre pour que notre jeune puisse avoir accès a tous les outils et accomodements raisonnables (c'est pas juste pour la religion ce terme)pour cheminer au même rythme que les autres. J'ai bien aimé quand un intervenants a précisé que demander a un jeune dyslexique d'écrire sans faute, c'est comme de demander à un jeune sourd-muet de parler!
Bref, très encourageant comme message, et très humain comme approche. Je peux pas m'empêcher de faire des liens avec la résilience: les jeunes qui finissent avec un diplôme, malgré ce handicap, font des adultes forts, décidés, fonceurs... Ils ont besoin, pour se forger un Moi fort, d'adultes (tuteurs de résilience) qui croient en eux et les accompagnent dans leur course vers leur place au soleil!
Une maman fière et confiante!

mercredi 4 mai 2011

Dire non ... et se dire oui a soi!

Hier soir je suis allé a un atelier de CNV. Le thème était le pouvoir de l'empathie.On pratiquait 2 par 2 à donner de l'empathie a l'autre. Pour ce faire on devait choisir une situation où on avait eu a dire NON et qu'on restait avec un certain malaise en rapport avec ce NON. Et là, l'animatrice nous invitait à prendre conscience, aidé de notre partenaire, de nos émotions face à ce refus , nos besoins auxquels on n'a pas répondu.... mais aussi à quels besoins j'ai pu repondre en disant ce non. À quelles parties de moi j'ai dit oui, en disant non à l'autre! Et une fois cette prise de conscience faite: quelle(s) émotion(s) ça fait naître en moi! Ce fut un étonnant constat pour ma part:en disant non, j'ai identifié un premier besoin, puis j'en ai découvert un 2ième, un 3ième...(liberté, détente, indépendance,protection, réciprocité).... J,ai découvert que ce non était la meilleure(la seule bonne?) option pour moi! Et à ce moment j'ai ressenti toute la joie et le bonheur de ces besoins comblés! Et ça a eu une influence directe sur ma peur d'avoir déçu l'autre!
On est arrivés à la conclusion que "dire non demande une certaine audace, et surtout un grand amour de soi"! J'ai adoré l'expérience!