Nombre total de pages vues

samedi 17 septembre 2011

Réflexion sur la synchronicité

Cette semaine, 2 évènements m'amène à m'arrêter sur cette notion qu'est la synchronicité. D'abord, alors que je participe à un groupe de support, je découvre, à la toute fin, qu'un des animateurs est une personne duquel j'ai entendu pleins de commentaires négatifs durant les semaines précédentes.... Il a comme rôle, dans le groupe, de donner une aide psychologique aux participants. Ouf! Ma première réaction est de me braquer: je veux rien savoir de cet homme... Vais-je continuer de participer aux 4  rencontres proposées ??? Puis je me dit que si la vie me place dans cette drôle de situation c'est qu'il y a quelque chose de constructif à en tirer. Je reste. Je parts du principe qu'il y a toujours 2 côtés à une médaille... Je lui laisse l'occasion de me montrer sa version. Suis-je là pour atténuer le conflit qui l'oppose au groupe qui me l'ont décrié? Suis-je là pour dénoncer l'imposture du personnage auprès du groupe de support??? Ou autre? Aucune idée pour le  moment... On verra bien.
Hier soir, sur FB, je discute avec une ancienne collègue, perdue de vue depuis plus de 3 ans, retrouvée grâce à ce média. Tout bonnement je l'informe qu'on est à la recherche d'une ergothérapeute, pour combler un remplacement. Elle m'explique alors avoir eu dans la journée même la réflexion, l'envie très forte de tout quitter, dans sa région et repartir à neuf ailleur! Est-ce un clin d'oeil de la vie? Va-t-elle donner suite à son mouvement?
(Pélerin a une croisée de chemins)

Ce sont 2 bons exemples de la synchronicité. Hasards? Je ne crois pas.  Ma lecture de ces évènements, c'est plutôt comme des signes de la vie. On se trouve à une croisée de chemin sur notre ligne de vie. On a des choix à faire... être attentif à ces signes, nous permet de s'arrêter et faire des choix réfléchits. C'est ce à quoi on réfère quand on demande au ciel de nous faire un signe, quand on est ambivalent face a une décision! Je ne dit pas qu'il faut suivre les yeux fermés la nouvelle voie annoncée. Il s'agit plutôt d'être sensible à l'évènement synchro, s'arrêter, réfléchir aux options, et faire un choix en fonction de ce qu'on croit le mieux pour nous!
Le premier a avoir parlé de Synchonicité, je crois c'est Carl Young. Il était en thérapie avec un client, quand dans la fenêtre s'est posé un scarabé, semblable a celui que le client a vu dans une rêve(ou imagerie) qu'il était en train de décrire à M. Young... J'ai beaucoup appris sur ce sujet dans le merveilleux livre de James Redfield: La prophétie des Andes (tiens ça me donne le goût de le relire... je le ressort de ma bibliothèque). Ce livre a été mon premier pas sur la route de la spiritualité! Il a été très marquant dans mon parcours! Petit extrait :" Nous sommes, à ce moment précis de notre histoire, tout particulièrement en harmonie avec le processus de la vie, et savons acceuillir ces évènements qui surviennent comme par hasard juste au bon moment, nous font croiser les individualités adéquates et impriment une nouvelle direction et une nouvelle inspiration à notre existence. Plus qu'aucune autre communauté à aucune  autre époque, nous avons l'intuition que ces évènements mystérieux recèlent un sens caché plus élevé." ;-)

dimanche 4 septembre 2011

Le tough love... ça s'apprend!

La beauté, avec nos jeunes c'est qu'ils nous forcent a nous dépasser et a sortir des sentiers battus. J'ai un tempéramment doux et conciliant. J'aime amener mes interlocuteurs vers une collaboration via les explications, la logique, la bonne entente...J'espère toujours trouver avec eux un terrain de compromis, de confort où chacun y trouve son compte pour le bonheur de toutes les parties. Je suis très mal à l'aise dans l'imposition, l'argumentation, les conflits...  Et je travaille fort depuis quelques années sur le chemin de l'affirmation! Pas toujours facile, mais nécessaire, si on veux avoir SA place au soleil, si on veux mettre fin aux abus volontaires ou non de nos proches....
Alors voilà que mon fils m'entraine sur la route du tough love. C'est contre nature chez moi. Et c'est a contre coeur que je dois "imposer" les règles et limites....Cette session il n'est pas inscrit au CEGEP, a mon grand désapointement. Mon plus cher souhait c'est qu'il reprenne le chemin des études dès janvier prochain. Alors je veux le pousser vers cette direction, tout en sachant qu'au final, il fera ses propres choix! Durant cette période de transition, il doit comprendre que c'est une vie difficile et de privations que de  travailler au salaire minimum dans un resto fast-food! Si ça reste un choix, il doit comprendre qu'il y en a d'autres plus avantageux, qui sont à sa portée, vu qu'il a le talent nécessaire. Il doit aussi comprendre qu'il ne vivra pas indéfiniment au crochet de ses parents (et de sa blonde). Je suis prête à l'aider tant qu'il sera aux études: c'est sa part d'héritage! Mais j'ai aussi hâtes de profiter de la vie, usant de mon salaire pour voyager, me payer la traite!!! Il ne pourra étirer l'élastic indéfiniment, d'autant plus qu'il à 3 frères et soeur qui requièrent le même genre de support!
Alors nous voilà avec une pension à collecter et des règles de vie à respecter, sous peine d'amendes... Ouf... je passe la cap. Je m'accroche à l'idée que c'est le meilleur pour lui comme pour nous. Je travaile sur moi pour prendre des décisions éclairées, et non sous le coup de la colère....J'ai la nostalgie du temps où il fallait juste aimer un petit bout de choux et mettre qq limites. Peut-être que si j'avais débuté plus tôt l'approche tough love, on en serait pas rendus là??? Mais bon , on peut pas refaire le passé. Et les enfants arrivent pas avec un mode d'emploi! On fait de son mieux avec ses forces et faiblesses. Et nos jeunes doivent aussi apprendre à composer avec ce qu'on peut leur offrir!   :'(
PS.: Merci à Yvon et Gisèle pour votre appui dans cette période difficile!