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lundi 27 décembre 2010

La belle Hélène


Dans quelques heures elle s'envole vers la chine qui sera son pays d'acceuil pour les 2 prochaines années: elle part rejoindre son amoureux qui y est transféré. Elle est aussi belle que l'Hélène de Troie. Gare à vous, jeunes chinois... (heureusement qu'elle est en couple) Toute petite, dans sa robe de bouquetière, elle posait pour les photos, en décrochant son sourire enjoleur, accompagné de ses irrésistibles fossettes...
D'aussi loin que je me rappelle, elle a toujours eu un coeur d'aventurière, de leader,de rebelle. Rien ne l'arrête, elle n'as pas froid aux yeux!. Et elle force l'admiration... Je l'adore...

Bon périple chère cousine. Savoures-en chaque minute... Raconte nous tes aventures... tu vas nous manquer, et encore plus à ton filleul Benjamin...
Sois prudente
Carmen


mardi 21 décembre 2010

Photos de mon Boisé, sous la neige...

Il y a une dizaine d'années, en arrêt de travail pour congé de maladie (épuisement), j'ai découvert un coin de paradis, à 2 pas de chez moi. J'y ai adopté un arbre immense qui étire ses grands bras jusqu'au ciel! Pour moi cet arbre symbolise les bras de mère nature, puisque je pouvais m'y réfugier pour calmer mon tourment et méditer...
 En fait je dis découvrir, mais je devrais dire re-découvrir, puisque j'étais allé dans ce boisé, durant les hivers de mon enfance-adolescence, pour y faire du ski, du patin, de la glissade... À ce moment j'y accédais par un tout autre quartier, mais c'était le même ruisseau et le même sous bois... J'en garde donc des souvenirs très précieux, dont une randonnée en ski avec ma grande amie d'enfance, Chantal, où nous avions tellement ri,  nos ski empêtrés dans les brousailles, que j'avais dû revenir à la maison changer mon pantalon mouillé... (et non pas à cause de la neige fondue). C'est là aussi que j'ai, a cette époque, aiguisé ma passion pour la photographie. J'étais allé y faire des clichés, entre autre en noir et blanc, pour le concours de mon club photo d'école secondaire.
C'est munie de mon nouveau joujou (mon Rebel) que, cette fin de semaine, je me suis amusée à capter la pureté de la nature endormie sous la neige, dans ce sanctuaire... Je vous partage quelques échantillons:

Dentelles



Les bras de mère nature!

Miroir

Tout n'est pas endormi!

mardi 7 décembre 2010

L'hivers... une poésie

Hier j'ai écrit à mes amis de la France, Christian et Monique pour leur raconter que l'hivers était bel et bien arrivé au Québec. Alors voilà que Christian s'en est inspiré pour traduire mes mots en une poésie.... avec son accord, je la livre à votre lecture!...
"O Blanche
Toi qui recouvre notre mère nature
Qui illumine l'air et adoucit les sons
Et avale mes traces, de minutes en minutes...
Sache
Que tu rends le monde paisible et féérique
Tout semble s'être endormi
Et pourtant
Dès demain sortiront
les raquettes et les skis

Amis,
Venez jouir de ces poudreries, tempêtes et verglas
Ainsi, peut-être
"Citoyen Québecois" deviendrez- vous
Et
De Gaspésie jusqu'en Charlevoix
En passant par le Saguenay et le lac St Jean
Grand sera le choix pour une halte paisible,
Qui, les yeux et le coeur saura vous emplir."
Christian Mahieu

mercredi 24 novembre 2010

Réminescence:petite bulle de bonheur!

J'ai eu le plaisir de rencontrer, parmi mes clientes, mon ancienne voisine. Elle m'a connu j'avais à peine 4-5 ans, et elle, près de 50 ans. Maintenant elle en a 90... et est très lucide. C'est avec beaucoup d'émotion dans les yeux et dans la voix qu'elle m'a raconté que quand on étaient petits, mon frère Patrice et moi, on allait les retrouver sur leur galerie pour se faire bercer.. Patrice sautait sur les genoux de son mari et moi je me lovait au creux de ses bras, où souvent je m'endormais. C'est souvent là que nous retrouvaient nos parents, à l'heure d'aller faire dodo... Et moi aussi je me suis souvenu de ces moments précieux de quiétude et de chaleur. Je réalise que cette dame est probablement un de mes tuteurs de résilience... J'avais oublié ces bons moments...Ce que ça goûte bon!!!
Et quel plaisir de pouvoir aujourd'hui l'aider a préserver un peu de son autonomie! J'ai l'impression de lui redonner un peu... Elle ne le sait pas , mais je lui dois beaucoup...Elle est devenue une vieille dame fragile mais fière. Elle est entourée de l'amour de son fils et de sa brue... toujours dans la maison où je l'ai connue Elle reçoit ce qu.elle a donné....Wow!
Elle a bien rit quand je lui ai dit: Vous auriez jamais pu vous imaginer que je serais votre thérapeute, quand vous me berciez dans vos bras, n'est-ce pas? La vie nous réserve de belles surprises...
Carmen

dimanche 21 novembre 2010

Les étapes d'apprentissage et l'ouverture au savoir

D'asembourg dans son livre "Être heureux..." dont j'étire la lecture depuis des mois (pas qu'il soit inintéressant, mais parceque je manquais de temps.... ça me permets de le savourer à petites doses), rapporte une théorie venue de la PNL, qui  fait sens pour moi: il y a 4 étapes à un nouvel apprentissage:  stade 1: Nous sommes inconsciemment incompétent: à ce stade on admire quelqu'un qui exécute avec art une tâche et on ne connait pas encore tout ce que ça prend comme connaissances ou habiletés pour arriver à maîtriser cet art. On voudrait bien maîtriser la chose, et on peut croire que c'est facile, à la portée de tou... On peut même croire avoir déjà cette maîtrise. Il donne en exemple le petit enfant qui fait vroum vroum et se croit capable de conduire une auto... Je me rapelle quand j'étais petite et que mon grand frère revenait de l'école et traçait des lettres dans ses cahiers. Je m'installais et je griffonais des loupes (genres de e et de l en lettres attachées) et je m'imaginais avoir écrit quelque chose de sensé!!!
stade 2: on devient consciemment incompétent quand on s'apperçoit de tout ce que ça exige pour arriver à la maîtrise de cette activité. On touche la guitare par exemple et on s'apperçoit qu'avant qu'il en sorte une mélodie potable, on devra pratiquer beaucoup, comprendre les notes, les associer aux cordes... Là, je vois mes stagiaires qui ont commencé leur formation et qui nous regardent agir, l'air ébahie en se demandant bien comment un jour il sauront maîtriser leur profession...
stade 3: On devient ensuite consciemment compétent, et ce après beaucoup de pratique, d'acquisition de connaissances, de développement d'habiletés. À ce stade, rien n'est automatique: chacun des gestes est réfléchit, conscient... On peut s'imaginer tenant les guidons de sa première bicyclette, concentré sur les manoeuvres, tentant de ne pas perdre son équilibre...Pas question ici de jaser avec un copain pendant qu'on avance!
Stade 4; nous voilà enfin inconsciemment compétent : c'est quand la tâche devient un automatisme, tellement chacune des actions, des gestes sont intégrés! C'est ce genre d'action qui perdure dans le temps même chez un client souffrant d'alzeihmer à un stade avancé. Il n'a plus de mémoire de travail, est incapable de faire un nouvel apprentissage, mais malgré tout, pour un temps, il demeure capable de réaliser des tâches connues comme se laver, s'habiller. S'il cesse de les éxécuter, il les désapprendra rapidement et ne pourra plus les réapprendre.

L'auteur continue en disant: "Si nous acceptons de ne pas nous enfermer dans ce qui pourrait s'appeler "la vanité de croire que nous savons" et de rester ouvert à l'apprentissage du nouveau et du différent, la vie nous offrira l'occasion d.aller de découverte en découverte et d'incompétences en maîtrises succesives notre vie durant.  Il ajoute un peu plus loin: "nous sommes en effet toujours en chemin. J'aime cette image du pélerin, rencontrée dans de nombreuses traditions, la ceinture sur les reins et le bâton à la main, tentant de se poser les bonnes questions" J,aime bien ce petit clin d'oeil a la démarche de connaissance de soi qui pousse le pélerin a se mettre en marche.
Et je veux saluer ici tous les gens qui ont soif d'apprendre et qui ont l'humilité nécessaire de se replacer sans cesse dans la peau de l'étudiant pour aller chercher de nouvelles connaissances et nouvelles compétences. Je penses ici à mes collègues du cours en anthropologie qui ont tous les âges et qui continuent leur cheminement. Je salue aussi mes amis du troisième âge et  à mes amis retraités, qui utilisent leur temps libéré pour poursuivre leur démarches personnelles. Je penses entre autre à Gisèle qui retourne user les bancs de l'université pour renouer avec sa passion du français.... Bravo!

Je terminerai avec les célèbres paroles de Jean Gabin: "Toute ma jeunesse j'ai voulu dire je sais. Seulement , plus je cherchais et puis moins je savais... Y'a 60 coups qui ont sonné à l'horloge. Je suis encore à ma fenêtre... Je regarde et m'interroge...Maintenant je sais... Je sais qu'on ne sait jamais: la vie,  l'amour, l'argent, les amis ou les roses... On ne sais jamais le bruit ou la couleur des choses... C'est tout ce que je sais, mais ça je le sais!"
Carmen

jeudi 4 novembre 2010

La résilience

En fin de  semaine dernière j'ai assisté a la première de 2 fins de semaine de formation sur la résilience. La source de mon intérêt pour ce sujet, ce sont 2 personnes handicapées qui ont croisé ma route. Les 2 sont quadraplégiques, suite a un accident de plongeon, à la fin de l'adolescence.  Le premier(disons, Gabriel), le résilient, a poursuivi ses études, et a décroché son MBA au prix d'énormes efforts. Il a rencontré une merveilleuse femme, avec laquelle il a formé un couple et ils ont un adorable fiston. Bref, son traumatisme  ne l'a pas arrêté: il s'est bâti une vie, envers et contre tout. Il vit a 100%. CE n'est pas nécessairement facile pour lui, mais c'est un battant! Pour l'autre(disons, Daniel), l'histoire est plus triste. Il a sombré dans la drogue et la colère, Il n'accepte pas son état et en veut à la terre entière.Il vit de l'aide sociale. L'énergie qui l'habite,  il la dirige contre lui-même et contre les autres. Il refuse toute aide extérieure, n'acceptant que les plaisirs faciles, qui ne demandent pas d'effort.  Il se dirige tout droit vers la catastrophe...   Gabriel, avait les facteurs de Résilience: forces intérieures, ressources extérieures et apprentissahges à partir d'expériences acquises. Lui et son entourage, ses thérapeutes... ont su souffler sur ses braises de résilience, pour faire renaître une étincelle puis le feu de la vie... Daniel aussi possède des braises de résilience. Mais pour le moment,  son feu ne fait que couver.... ce serait tellement merveilleux pour lui, qu'il rencontre un tuteur de résilience, une personne qui le rejoindra  au fond de lui, et qui l'aidera à rallumer la vie en lui.  Je prie pour que ca lui arrive... J'aurais aimé pouvoir l'aider, toucher ce ressort qui lui aurais permis de rebondir. Mais ce n'était pas son destin. C'est pas faute d'avoir essayer, mais les conditions gagnantes n'étaient pas réunies, faut croire. Pour bouger, j'ai compris que le désir de changer doit l'animer. Pour ça , il doit ressentir un malaise plus grands que les avantages (gains secondaires) au statu quo. On ne peux aider que ceux qui le veulent, que ceux qui sont prêts.
Je pourrais appliquer ces notions à plusieurs personnes de mon entourage  et à plusieurs de mes clients. Ça aide a décrocher du rôle de sauveur. Si ça ne donne pas de recette, ça a l'avantage de remettre les choses en perspective. Si chacun possède en lui des braises de résilience, on peut tendre la main à l'autre et tenter de le rejoindre, On ne sait jamais quel mot, quel geste rallumera la flamme. Mais le résultat ne dépend pas que de l'aidant. Les autres conditions doivent ête réunies, et surtout, la personne doit vouloir, au plus profond d'elle, être aidée, vouloir changer...

Un autre apprentissage fait en classe: l'intuition transpersonnelle: c,est la capacité d'écouter l'autre, d'une façon pure, dégagée de toute blessure personnelle,. Alors on est ni dans la pensée, ni dans nos émotions. Et ce qui sort de soi, rejoint l'autre au plus profond de son être. Les mots tombent juste et sont remplis de sagesse.. Ça vient d'un lieu sacré en soi et ca rejoint l'autre au même niveau. Et c'est source de réslience... Je vais faire des recherches sur le sujet, c'est trop merveilleux, comme habileté...

Je crois beaucoup a la synchronicité. La vie éclaire une direction, par des évèments qui mettent en surbrillance cette direction. Ainsi, ma lecture actuelle(D'asembourg), une collègue de classe et mon amie Monique , ont été 3 occasions rapprochées d'entendre parler de la communication non-violente (CNV). Peut-être que ça facilite l'émergence de l'intuition transpersonnelle....Je m'intéresse donc a cette approche. Ça fera sans doute l'objet de mes prochaines lectures et formation.  À suivre
Carmen

mercredi 27 octobre 2010

Phase difficile lors d'un travail sur soi...

J'ai une amie qui fait un intense travail sur elle même aidée d,un groupe thérapeutique. elle passe par une phase difficile où ses proches réagissent aux changements qui s'opèrent en elle.
D'Ansembourg, dans son livre Etre heureux ce n'est pas nécessairement confortable, parle du stade exécrable, qu'il décrit comme un phase normale, mais un  inconfortable. Je voudrais encourager mon amie qui passe ce stade a mon avis. Voici ses propos: "La  personne qui commence un travail de connaissance de soi passe par le stade où elle réalise soudain combien elle s'est négligé ... Elle constate que ses besoins sont légitimes et mesure combien elle a souffert de les méconaitre pendant tant d'années. Et là, elle adopte souvent une attitude de revendication unilatérale de la satisfaction de ses besoins, la plupart du temps de façon très exigeante, sans attention ni, a fortiori, respect pour les besoins, eux aussi légitimes, de l'autre.... Paradoxalement, j'ai souvent vu des personnes être inconsciemment plus violentes dans leur attitude après quelques séances de thérapie...  qu'avant! Maintenant je vois ce stade exécrable, comme une étape,sans doute nécessaire, dans le mouvement de balancier de l'évolution personnelle qui cherche son point d'équilibre: la personne s'est longtemps écrasée et réduite, alors, pour le moment, elle explose  et envahit."  L'auteur ajoute que: pour y arriver souvent la personne bouscule ses relations ou les rompt... mais , à la place, il lui serait aussi possible de transformer ces relations...Cette phase demande de la patience tant pour la personne qui la vit que pour son entourage. Elle doit s'acceuillir avec bienveillance et respect de ses besoins.
Alors voilà. Ceci concerne tout le monde qui entreprend un travail sur soi. J'ai déjà passé par cette phase où on se demande si le AVANT ne valait pas mieux que le APRÈS, et si c'est une si bonne idée, tous ces efforts. Puis on découvre quelque temps après que de découvrir sa vraie nature, écouter ses besoins fondamentaux, s'accepter dans toutes ses facettes... ça devient très payant.  C'est le calme après la tempête, l'arc-en-ciel après la pluie...C'est wow!
Bonne continuité mon amie!
Carmen

vendredi 22 octobre 2010

Geneviève, ma fille, a 20 ans!

Jeudi AM on l'a réveillé, à sa résidence à Québec, avec un appel de bonne fête famillial! Et pour une première fois elle a fêté cet évènement loin de nous. Mais en fin de semaine, on va se reprendre puisqu'elle vient d'arriver à la maison pour quelques jours de congé (relâche scolaire) Ce soir on profitera du spa et de ses talents de barmaid!...Et demain AM petit déjeuner copieux mère-fille au resto. On a de la placotte a rattraper. Grâce a elle j'apprends que Nico a une blonde. Parait que pour connaître la vie de nos jeunes, maintenant, faut se brancher sur face book.... Nouvelle ère, nouvelles moeurs! Va falloir que je m'y mette!

Semaine tranquille au boulot. Ça paraît que toute l'équipe est en poste!! Ça fait du bien de travailler sans trop de stress. Ça permet de bien faire les choses avec chaque client. Surtout que j'ai eu affaire avec une cliente avec TP. Comme elle était très méfiante, c'était pas facile d'établir et de maintenir le contact. Surtout que mes évaluations en ergo, sont souvent très confrontantes. Je me rends compte que mon histoire m'apporte à la fois des avantages et une difficulté accrue avec ce genre de client: je sais très bien entrer en relation avec ces gens...  J'arrive  a ressentir et nommer son désarroie.... Mais aussi  je dois faire attention au transfert. C'est alors très énergivore... Mais le plaisir de la réussite est énorme!

 Je savoure aussi toute la grandeur  de l'amitié. Merci Gisèle!

Carmen

vendredi 15 octobre 2010

Copies de mon ancien blog

J'ai recopié sur cette page quelques article de mon ancien blog. Ce sont ceux qui collent le plus avec l'esprit de ce nouveau blog (expériences et réflexions).  J'ai omis ceux qui sont en rapport plus direct avec mon pélerinage.  Bonne lecture:

mercredi 6 octobre 2010


Incendies.... a couper le souffle!

Denis Villeneuve nous a livré un chef d'oeuvre! La fin de ce film est a scier les 2 jambes(pas question de dévoiler le punch!). L'amour inconditionnel d'une mère et le pardon au sens le plus pur en sont les messages principaux, à mon avis... Pardonner même l'impardonnable!!! On assiste a la résilience d'une femme qui a connu, vécu les horreurs de la guerre, dans ce qu'elle a de plus laid. C'est une femme forte, et en même temps fragile qui est sorti de cet enfer.

Elle m'a profondément rejointe. Je repense souvent a ce personnage, et j'éclaire les évènements de ma vie avec son message. Nouvelle perspective!... Et je me suis particulièrement identifié à sa fille Jeanne. Comme elle, j,ai soif de comprendre...Je serais curieuse de mettre la main sur la pièce de théatre, écrite par Majdi Mouawad. Est-ce aussi profond?

La semaine derniere, j'ai passé une très belle et reposante semaine de vacances , avec mes amis Christian et Monique, dans Charlevoix. Le temps pluvieux ne nous a pas arrêté, au contraire. C'était bon de savourer les splendeurs de la nature automnale et de prendre le temps de vivre au ralenti. La maison, agée de 150 ans, a Port-au persil, était une pure merveille. C'était agréable +++ de l'écouter "vivre" et nous dévoiler son histoire... Et ce petit village, au bord du fleuve, oublié par le temps et le progrès, reste dans mon coeur, le plus beau village du Québec! Très salutaire ce temps d'arrêt apres cette fin d'été trop folle et épuisante.... J'y ai rechargé mes piles, pour repartir et reprendre mes nombreuses occupations. Et au retour au travail, j'ai retrouvé une équipe complète, un rythme plus vivable et une belle surprise: je suis acceptée sur le comité d'éthique clinique. Ça fait longtemps que je rêve de vivre cette expérience... J'en suis ravie...

Carmen

mercredi 13 octobre 2010

Messages d'espoir!

Hier soir je me promenais avec ma zappeuse, d'une émission a l'autre. J'étais fascinée par 2 histoires, 2 histoires porteuses d'espoir!
 La première, une superbe jeune fille de 13 (presque 14) ans, Joanna Comptois,  qui lutte contre le cancer depuis l'âge de 8 ans. Elle était interviewée par Denis Lévesque. Elle y racontait son histoire, avec une sagesse et une sincérité déconcertante. Non seulement, elle doit faire face a la récidive de la maladie, mais en plus elle a affronté la mort par suicide de son père il y a près d'un an. Elle explique très simplement l'importance du moral sur la guérison. Alors qu'elle était déprimée et voulait tout lâcher (mort de son père) les examens révèle une croissance importante de sa tumeur. C'est le coup de fouet pour se reprendre en main. Cette décision de "revivre" a un effet rapide sur son cancer: au prochain examen, celle-ci a recommancé a  se réduire... Pour elle l'équation est simple: Bon moral= effet direct sur la maladie=reprise d'une vie gratifiante...Et la vie, elle en profites a plein. Invitée par une designer, elle participe a un défilé de mode en dessinnant  son vêtement et en le défilant elle-même. Cette expérience a eu un impact majeur sur son estime personnelle: elle a fini par se trouver belle, malgré sa maladie, malgré sa perte de cheveux. Et quelle beautée: avec ses superbes yeux et son sourire enjoleur... Et elle ne s'est pas arrêté là: elle a décidé de partir sa fondation pour ramasser des fonds pour la recherche sur le cancer...Partie avec un objectif de $1000, elle l'a maintenant remonté $60000... Vous pouvez contribuer sur son site: http://www.espoirjoanna.ca/

Deuxième histoire: celle du sauvetage des 33 mineurs Chiliens.  J'aime les histoires qui terminent bien.  Quand les hommes se donnent la mains, et travaillent dans un même but, ils peuvent accomplir des miracle! C'est fascinant d'écouter les spécialiste prédirent que plusieus vont s'en sortir, plus forts de cette expérience alors que d'autres vont tout probablement s'effondrer, après que la poussière sera retombée. Tout ça en fonction de leur capacité de résilience, et aussi du fait qu:ils aient pu tenir un rôle actif dans leur période de captivité. C'est fort ce que ca peut faire, le sentiment d'avoir du pouvoir sur la vie, d'avoir un rôle a jouer dans une situation de crise...  En kayak, dans le jord du Saguenay, alors qu,on tentait de rescaper notre guide, tombé à l'eau, chacun a vécu cette période stressante en fonction de ses forces, de ses failles , mais aussi du rôle qu'il a pu tenir. Ainsi, Sonia a vécu très difficilement le fait  de son impuissance, alors qu'elle s'est retrouvée seule à attendre sur une plage! J'y retrouve l'essence de ma profession, qui est centrée sur l'importance de l'agir pour l'être humain. Après une maladie, une blessure...l'individu a besoin rapidement de reprendre du contrôle sur sa vie. Même s'il ne peut bouger aucun muscle, il est primordial à l'humain, de pouvoir décider de son avenir, et pour son intégrité, il lui est nécessaire de reprendre de l'autonomie dans ses activités de base. Ma grand-maman de 101 ans a bien compris ce principe, elle qui tient a se rendre seule en marchant jusqu,a la salle a diner, ou faire seule sa toilette et son habillage!  Quelle détermination et quelle fierté dans  son  expression,
Bon je quitte
A bientôt
Carmen
PS: Ah oui j'oubliais.  C'est la date d'anniversaire de mon père. Il aurait eu 71 ans, s'il n'étais pas mort du cancer à 56 ans... Bonne fête papa!

lundi 11 octobre 2010

Nouveau départ

Voici mon nouveau blog. L'ancien  relatais mon pélerinage a St-Jacques de Compostelle, en 2009, ainsi que les étapes de préparation et les effets de cette démache, sur ma vie, durant l'année qui a suivi. Dans ce nouveau blog, je veux couvrir plus large que mon pélerinage, Je veux y raconter, mes réflexions sur la vie, mes lectures, les films que je visionne, mes voyages.... Je le veux rempli de poésie, d'émotions, d'optimisme, de joie de vivre... Je souhaites m'y livrer à coeur ouvert, sans censure.  J'y invite que mes amis les plus chers (tout en sachant bien sur qu'il est ouvert et public)... Alors voici, je me lance:
Actuellement je lis (entre autre) "Être heureux ce n'est pas nécessairement confortable" de Thomas D'Ansembourg. Il y dit: "Je crois que la capacité a goûter le bonheur profond s'accroît et ne s'atrophie pas: plus nous goûtons ce bonheur profond, plus nous approfondissons notre capacité à le goûter, quoi qu'il advienne" Il parle beaucoup que le gens cachent leur bonheur parceque ce n'est pas a la mode d'étre heureux, c'est louche. Le bonheur c'est choquant.  Dans notre société à la culture judéo-chrétienne, être heureux, c'est le propre des égoistes, ou des idiots. Il faut gagner son ciel, il faut trimer dur, faire des sacrifices... Mais le bonheur n'est-ce pas ce après quoi nous courrons tous? Alors soyons fiers de partager nos moments de joie , nos instants de fierté, nos victoires, nos réussites... Je ne parles pas ici de porter un masque, de cacher nos émotions derrière une façade, d,être joyeux a tout moment, malgré tout!  Ceci sonne toujours faux, de toute façon.
Je suis de ceux qui essaie de voir le bon côté des choses, de trouver le verre a moitié plein... Et dans tout malheur, toute épreuve il y a quelque chose de grand, dans l'apprentissage qu'on peut en faire, dans l'humanité des relations qui se forment...
J'ai eu le bonheur de vivre une semaine de vacances dans Charlevoix avec un couple d'amis Français, Monique et Christian. Le temps y a été très pluvieux(en fait plus de la moitié de la semaine).  Nous n'avons pas bougonné après le mauvais temps. Nous avonsplutôt pris le parti de trouver le charme de cette situation: Le chant des cornes de brume sur le fleuve, le concert de la pluie sur le toit de tôle de cette superbe maison centenaire qu'on avait le plaisir d'avoir loué... Et le temps de relaxer, de découvrir et de profiter de cette  antique maison rénovée avec goût... Le spectacle des chutes gorgées d'eau, des bateaux qui jouent à cache cache derriere les bancs de brumes... Et la douceur de la pluie qui lave l'âme fatiguée et écorchée des derniers mois... Mais aussi les  moments de temps clair où nous en avons  profité pour marcher les sentiers des Palissades, et de Baie des Rochers. Alors là, la nature nous a montré ses plus beaux atours: une féérie de couleurs et d'odeurs, à couper le souffle. Wow!!! J'adore Charlevoix  et sa nature sauvage. J'adore Port-au-persil, ce tout petit village, en dehors de la route, oublié du  21ieme siecle et du progrès!
A bientot chers amis lecteurs
Carmen