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mardi 8 février 2011

Atelier de CNV

Dimanche 7 février, 7h00: je me lève au lendemain d'une tempête de neige (encore une)... Vivement de déneiger l'entrée de cour, pour mon départ pour Montréal, avant que repasse la charrue... C'est mon premier atelier de pratique de CNV. C'est avec de la curiosité, de l'ouverture, mais aussi un petit stress relié à l'effet d'inconnu tant dans le déroulement que dans le trajet, que je m'y rend.
Et je n'ai été  nullement déçue. 3 animatrices très compétentes nous ont acceuillis, moi et 28 autres participants. Elles nous ont proposé de pratiquer le reformulation: celle qu'on peut utiliser pour offrir une écoute empathique à l'autre (refléter ses émotions, suggérer des besoins sous-jacents) ou encore vérifier comment l'autre a reçu notre demande, en lui demandant de reformuler....  Lors d'un jeu de rôle, avec une autre participante, devant les paroles d'amour qu'elle pratiquait a adresser à un de ses proches, j'ai fondu en larmes: j'entendais de sa bouche les paroles et les sentiments que j'attends depuis si longtemps...Ces paroles qui te touchent droit au coeur, des paroles d'un amour indéflexible, immuable... celles dont je dois faire le deuil. De ma petite équipe de travail, j'ai reçu écoute et empathie... Puis en jasant (clavardant) avec mon amie Monique j'ai compris une chose importante. Comme on l'a appris dans la formation, on est responsable de nos besoins. Identifier nos émotions et découvrir les besoins sous-jacents, est un apprentissage en soit. Puis une fois ce besoin identifié, il m'appartient d'y répondre. Pour ce je dois apprendre à faire des demandes, mais l'autre n'est jamais obligé d'accepter d'y répondre. L'autre est souverain dans ses choix. Alors je ne peux exiger de ma mère de répondre à mon besoin d'amour et d'acceuil. Je ne peux dépendre d'elle pour la réponse a mon besoin...
Mais auprès de qui puisje faire ces demandes: mes amis, ma famille??? Moi-même? Et si  mon besoin est  si fondamental que ces sources ne suffisent pas? Il y a quelques années, lors d'une imagerie mentale, j'ai eu le bonheur de goûter à l'amour inconditionnel, provenant d'une source divine (expérience sommet). Cette source, dans mon imagerie, elle était symbolisée par Marie, la mère de Jésus.  Alors ce matin, j'ai ressorti mon médaillon de Marie, que je porte sur moi, afin qu'il me garde en contact avec cette énergie divine... Je sais que je m'engage sur le chemin de la guérison, de la résolution de mon deuil, du lâcher prise! Ouf!
Génial, pour un premier atelier!
Merci la CNV, merci Monique
Carmen

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