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lundi 9 mai 2011

Ils aprennent autrement... ces enfants dyslexiques!

Benjamin , mon fils cadet a reçu un diagnostic de dyslexie alors qu'il était en 5ième année du primaire. En 6ième année il a reçu son portable du ministère de l,éducation, avec les logiciels qui l'aident a poursuivre une scolarité normale. À notre petite école de quartier, Ben a reçu tout l'encadrement nécessaire pour apprendre a utiliser ces nouveaux outils, et se préparer pour la grande école! On pensait que ça irait de soi, l'intégration a sa nouvelle école "avec" les outils adaptés a ses besoins spéciaux, vu toute l'aide reçue au primaire.... Mais non c'était pas gagné! On s'est vite apperçu que, si la dyslexie est de plus en plus connue, la manière d'aider ces élèves n'est pas intégrée. Les profs n'ont pas la formation pour ajuster leur enseignement a cette réalité.
Et voilà que samedi, la maison de la famille de McMasterville, avec de la bonne volonté et zéro budget, à organisé un mini colloque GRATUIT sur les troubles d'apprentissage,adressé aux parents, aux jeunes, aux enseignants...Malgré une nuit blanche aux urgence, avec ma fille (12 heures d'attente pour se faire dire que c'est rienstress, fatigue, suites d'un bon rhume!!!) je me présentais a ce colloque! Au début je me suis demandé ce que je faisait là: n'aurait-il pas été plus sage d'aller me rouler dans ma doudou??? Mais surprise: j'ai adoré! Les conférences étaient enrichissantes et variées. J,ai découvert que la dyslexie pouvait être vue comme un atout, puisque les jeunes qui en sont porteurs, deviennent des êtres persévérants, créatifs, fonceurs, entreprenants. Leurs efforts pour se maintenir a la hauteur du fonctionnement des autres, les rends prêts a affronter et réinventer la vie,et le monde du travail. Ils sortent des sentiers battus et font les choses autrement. On nous a dit qu'entre un physicien dyslexique et un autre sans dyslexie, la NASA préfère le premier, vu son aptitude a l'effort et a la créativité! Et que dire d'une Annie Brocoli, qui dans un discours rempli d'émotions (j'en ai eu les larmes aux yeux) nous a livré un témoignage vibrantde fierté de ses réussites et de sa percée dans le monde artistique!
Tous les intervenants nous parlaient de l'importance d'accompagner notre jeune dans le développement d'une estime de soi solide, axé sur ses forces: les arts, le sports, les autres matières cmme l'histoire, les sciences...) Ils parlaient de la force de la différence, même si a l'adolecence les jeunes souhaitent être pareils aux autres! Et pour finir on nous a parlé de la charte des droits de l'enfant, où on nous a précisé que chaque enfant a droit a une égalité des chances à une éducation normale. Forts de ces droits, nous devenons tout a fait légitimés de nous battre pour que notre jeune puisse avoir accès a tous les outils et accomodements raisonnables (c'est pas juste pour la religion ce terme)pour cheminer au même rythme que les autres. J'ai bien aimé quand un intervenants a précisé que demander a un jeune dyslexique d'écrire sans faute, c'est comme de demander à un jeune sourd-muet de parler!
Bref, très encourageant comme message, et très humain comme approche. Je peux pas m'empêcher de faire des liens avec la résilience: les jeunes qui finissent avec un diplôme, malgré ce handicap, font des adultes forts, décidés, fonceurs... Ils ont besoin, pour se forger un Moi fort, d'adultes (tuteurs de résilience) qui croient en eux et les accompagnent dans leur course vers leur place au soleil!
Une maman fière et confiante!

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