Hier soir je me promenais avec ma zappeuse, d'une émission a l'autre. J'étais fascinée par 2 histoires, 2 histoires porteuses d'espoir!
La première, une superbe jeune fille de 13 (presque 14) ans, Joanna Comptois, qui lutte contre le cancer depuis l'âge de 8 ans. Elle était interviewée par Denis Lévesque. Elle y racontait son histoire, avec une sagesse et une sincérité déconcertante. Non seulement, elle doit faire face a la récidive de la maladie, mais en plus elle a affronté la mort par suicide de son père il y a près d'un an. Elle explique très simplement l'importance du moral sur la guérison. Alors qu'elle était déprimée et voulait tout lâcher (mort de son père) les examens révèle une croissance importante de sa tumeur. C'est le coup de fouet pour se reprendre en main. Cette décision de "revivre" a un effet rapide sur son cancer: au prochain examen, celle-ci a recommancé a se réduire... Pour elle l'équation est simple: Bon moral= effet direct sur la maladie=reprise d'une vie gratifiante...Et la vie, elle en profites a plein. Invitée par une designer, elle participe a un défilé de mode en dessinnant son vêtement et en le défilant elle-même. Cette expérience a eu un impact majeur sur son estime personnelle: elle a fini par se trouver belle, malgré sa maladie, malgré sa perte de cheveux. Et quelle beautée: avec ses superbes yeux et son sourire enjoleur... Et elle ne s'est pas arrêté là: elle a décidé de partir sa fondation pour ramasser des fonds pour la recherche sur le cancer...Partie avec un objectif de $1000, elle l'a maintenant remonté $60000... Vous pouvez contribuer sur son site: http://www.espoirjoanna.ca/
Deuxième histoire: celle du sauvetage des 33 mineurs Chiliens. J'aime les histoires qui terminent bien. Quand les hommes se donnent la mains, et travaillent dans un même but, ils peuvent accomplir des miracle! C'est fascinant d'écouter les spécialiste prédirent que plusieus vont s'en sortir, plus forts de cette expérience alors que d'autres vont tout probablement s'effondrer, après que la poussière sera retombée. Tout ça en fonction de leur capacité de résilience, et aussi du fait qu:ils aient pu tenir un rôle actif dans leur période de captivité. C'est fort ce que ca peut faire, le sentiment d'avoir du pouvoir sur la vie, d'avoir un rôle a jouer dans une situation de crise... En kayak, dans le jord du Saguenay, alors qu,on tentait de rescaper notre guide, tombé à l'eau, chacun a vécu cette période stressante en fonction de ses forces, de ses failles , mais aussi du rôle qu'il a pu tenir. Ainsi, Sonia a vécu très difficilement le fait de son impuissance, alors qu'elle s'est retrouvée seule à attendre sur une plage! J'y retrouve l'essence de ma profession, qui est centrée sur l'importance de l'agir pour l'être humain. Après une maladie, une blessure...l'individu a besoin rapidement de reprendre du contrôle sur sa vie. Même s'il ne peut bouger aucun muscle, il est primordial à l'humain, de pouvoir décider de son avenir, et pour son intégrité, il lui est nécessaire de reprendre de l'autonomie dans ses activités de base. Ma grand-maman de 101 ans a bien compris ce principe, elle qui tient a se rendre seule en marchant jusqu,a la salle a diner, ou faire seule sa toilette et son habillage! Quelle détermination et quelle fierté dans son expression,
Bon je quitte
A bientôt
Carmen
PS: Ah oui j'oubliais. C'est la date d'anniversaire de mon père. Il aurait eu 71 ans, s'il n'étais pas mort du cancer à 56 ans... Bonne fête papa!
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