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samedi 9 avril 2011

Nicolas à 18 ans!


Pas facile de'accompagner un ado rebel jusqu'a l''âge magique de 18 ans! Cyrulnik disait de ces jeunes qu'ils n'auront aucune difficulté à faire leur chemin dans la vie...¨C'est plutôt rassurant à entendre... Mon beau-père me parle de l'orgeuil des Messier qu'il apprendra à maîtriser plus tard, en prenant de la maturité! Tant mieux! Mais pour l'heure, ce fut tout un défi de ce rendre à cette date où on peut enfin renouveler notre contract.  Je me souviens de ma fête de 18 ans: j'en garde de très bons souvenirs, et je souhaitais que mon  fils puisse chérir le même type de souvenirs. Alors j'ai eu l'idée d'une lettre, que je lui ai imprimé sur une feuille parchemin en lui demandant de la garder précieusement.Il pourra y revenir plus tard en des moments où il aura l'impression que tout va mal... Du fait de mon expérience personnelle et de tout ce que j'ai appris dans mes formations, je tenais a ce qu'il entre dans sa vie d'adulte avec une certitude: celle qu'il est aimé, et qu'il le restera, pour toujours dans le coeur de sa mère! En voici des extraits:

"Il y a 18 ans tu naissais, sur les airs de « Somewhere over the Rainbow »… grosse boule d’amour qui a su rapidement trouver le chemin de mon cœur . C’est un des plus beaux moments de ma vie! Tu seras toujours et a jamais  mon fils aimé… de ça je te demande de ne jamais en douter! À ta naissance j’ai promis de t’aimer, de t’accompagner, de t’aider à grandir, en utilisant le meilleur de moi-même! C’est que j’ai fait, tu t’en rendras compte un jour, si ce n’est pas déjà le cas.
Maintenant que tu es un adulte, quelque chose vient de changer, plus pour toi que pour moi, en fait. Pour ce qui est du lien qui m’attache à toi, de l’amour inconditionnel qui me lie à toi, il ne change pas. De t’avoir porté dans mon ventre, d’avoir participé à construire ce corps qui est  le tiens, d’avoir été reliée à toi par ce cordon, ça crée quelque chose d’inaltérable.  Je serai toujours disponible pour t’accueillir, t’écouter, t’aimer, tant que je vivrai (et même après, à ce qu’il parait).
La vie s’ouvre à toi, pleine de promesses. Il t’appartient maintenant d’exercer tes droits et tes choix, et aussi tes devoirs. Tu as le droit de voter, le droit d’acheter et consommer de l’alcool, le droit de signer des engagements sans l’autorisation de tes parents… Ça peut paraître exaltant, effrayant, … c’est un peu les 2. Ton père et moi on a tenté de t’offrir des valeurs solides. Par la suite, tu t’es mis à les contester (vivement parfois). Tout ça c’est bien normal.  Une de ces valeurs, c’est le respect : de toi, des autres et du monde qui t’entoure. La vie en société est un perpétuel terrain d’expérimentation. Tu grandiras et sera fier de toi que si tu es intimement convaincu que tu as su te faire respecter et a su respecter les autres. Bonne route mon grand! Je t’aime"
Alors voilà. C'est dit, c'est écrit... Maintenant on devra négocier des façons de vivre dans la même maison, si ça l'aide a poursuivre ses études, où chacunes des parties y trouve son compte et sa zone de confort! Je crois que la CNV m'aidera dans cette démarche.

1 commentaire:

  1. Quelle belle lettre mon amie! Un homme de 18 ans avec une mère pareille, c'est un gage de sécurité pour l'avenir. Gi

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